Les racines de la rose

Hortence N’DA ELOI danse

Hortence N’da Eloi, née en Côte d’ Ivoire en 1988, a été formée en danse traditionnelle, danse urbaine et chant. Danseuse interprète, en 2009, Hortence intègre la compagnie de danse contemporaine et traditionnelle Djiguiya. Elle suit de nombreux stages en Côte d’Ivoire et à l’international (Suisse, France, Burkina Faso, Maroc, Allemagne,…) avec les chorégraphes Georges Momboye, Tony Kouad, Sanou Salia, Loriane Wanner, Mikael Frappat, Nadia Beugré, Nora Chipaumire, Panaibra Gabriel Canda, Mosso Theodore, Adiatou Massidi, Jenny Mezile, Marius Moguiba, le groupe Mamaza… En 2010, elle participe au Festival des Arts Nègres FESMAN dirigé par le chorégraphe international Georges Momboye. En 2013, elle intègre la compagnie Ballet Merveille de Georges Momboye en Côte d’Ivoire et travaille avec Félix Burkle (Allemagne). En 2014, Hortence participe à la création du spectacle Mot de passe de la Compagnie AMANI (Côte d’Ivoire). Stages, collaborations, performances, créations et rencontres lui ont permis de mettre sur pied la Compagnie PARA-L’ELLES en 2015 dont elle assure actuellement la direction artistique. La même année, présentation de la pièce Jardin de Femmes au Festival international de danse contemporaine Un Pas vers l’Avant, organisé par Ange Aoussou en Côte d’Ivoire, danseuse interprète avec la chorégraphe Irène Tassembedo au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Burkina Faso). Participation en 2016 au Marché des Arts du spectacle d’Abidjan (MASA OFF) avec la compagnie PARA- L’ELLES dans la pièce Jardin de Femmes. Pour la Triennale organisée au Burkina Faso, transmission chorégraphique de la pièce Sans repères de Béatrice Kombé avec la Compagnie TchéTché, Nadia Beugré et Nina Kipré, pièce qui sera ensuite présentée en 2017 au Festival d’ Avignon en France. En 2018, participation au Festivalallemand Choreonauts avec les chorégraphes Nadia Beugré et Renate Graziadei dans  Untitled et Chaotic Order. En 2019, animation stage de danse destiné aux jeunes malentendants du Mali et apprentissage du langage des signes. Résidence et restitution d’une étape de travail du solo Les Racines de la Rose au Centre Culturel Le Château de Saint-Louis au Sénégal. En janvier 2020, participation au Stage de danse Fari Foni Waati FFW#4 au Mali, avec les chorégraphes Nora Chipaumire, zimbabwéenne et Panaibra Gabriel Canda, mozambicain. En février 2020, présentation d’une étape de travail les Racines de la Rose lors de la deuxième édition du FestiDanse Ca Danse chez  Moi en Côte d’Ivoire.

 « Je suis la fille d’une femme au front noir, aux jambes d’autruche, aux cheveux semblables aux grains de poivre. La critique confond l’inspiration et l’enthousiasme. Écrite dans une solitude absolue, loin des hommes qui glacent les cœurs, fruit d’un labeur constant, cette tragédie m’a donné tout ce dont  l ́artiste est en droit de jouir. La  forme, le style restent encore classique sans doute, mais la  réalité de tous les jours anime cette vérité, qu’est l’absence de la mère. »